PROCHAINE REUNION DE L'ASSEMBLEE CITOYENNE LE VENDREDI 26 JANVIER 2018 A FABREGUES A 19 HEURES
PROCHAINE REUNION DE L'ASSEMBLEE CITOYENNE LE VENDREDI 26 JANVIER 2018 A FABREGUES A 19 HEURES

Paroles de fabregues

publié le 2 février 2021

 

 

Fabrègues, une bouffée d'oxygène de 6 mois

pour Souleymane Sow menacé d'expulsion

 

 

Par Clara Guichon sur www.francebleu.fr

 

 

 

Ce vendredi 29 janvier 2021, la Préfecture de l'Hérault a délivré une autorisation de séjour provisoire de 6 mois à Souleymane Sow. Alors qu'il venait de signer un CDI dans une boulangerie de Fabrègues, ce jeune Guinéen avait reçu une obligation de quitter le territoire (OQTF) avant la fin du mois.

 

 

 

La Préfecture de l'Hérault offre un sursis à Souleymane Sow : ce vendredi 29 janvier 2021, elle lui a délivré une autorisation de séjour provisoire de 6 mois. Deux semaines plus tôt, ce jeune Guinéen avait reçu une obligation de quitter le territoire (OQTF) avant la fin du mois, alors qu'il venait de signer un CDI dans la boulangerie Pain et Partage de Fabrègues (Hérault).

 

Ce samedi 30 janvier, les 150 personnes réunies devant la mairie de Fabrègues, en soutien à Souleymane Sow, partagent les mêmes sentiments : de la satisfaction, mais aussi beaucoup d'inquiétude. "Souleymane peut rester 6 mois de plus, mais dans des conditions compliquées", explique Géraldine Geffriaud. Cette orthophoniste est la "marraine de cœur" du jeune homme de 24 ans. Elle le suit depuis son arrivée en France, lui a donné des cours de français et l'a accompagné dans ses démarches administratives.

 

La Préfecture a fait ce geste pour que Souleymane Sow, qui souffre de problèmes de santé, puisse se soigner en France, avant de repartir en Guinée pour régulariser sa situation. C'est de là-bas, dit la Préfecture, qu'il pourra faire sa demande de Visa, qui lui permettrait de travailler en France. "Pour lui, c'est une vraie source d'inquiétude, car il se demande s'il pourra revenir en France après", poursuit Géraldine Geffriaud.

 

 

 

"Je ne comprends pas la décision de la Préfecture, lâche Souleymane Sow. Pourquoi ne veut-elle pas me régulariser? J'ai trouvé un travail en France, j'ai appris la langue, je m'intègre à la société. Je n'ai fait que des choses bien! La Préfecture dit que c'est parce que je suis arrivé en France illégalement. Mais je n'avais pas le choix !"


 

publié le 23 janvier 2021

 

Nouveau rassemblement de soutien pour Souleymane

 

 

A l’appel du Comité de Soutien < soutien.souleymane@yahoo.com >, ce sont 150 personnes environ, qui se sont rassemblées ce samedi 23 janvier à Fabrègues, faisant suite au premier rassemblement du vendredi 15.

 

Rappel. Souleymane, jeune réfugié guinéen travaille depuis plus d’un an dans la boulangerie solidaire « Pain et Partage » à Fabrègues.

Sa demande d’asile a été repoussée. Et malgré son CDI, la Préfecture lui a refusé une carte de séjour au titre de salarié. Il est maintenant menacé d’expulsion.

 

Lors du rassemblement, Souleymane est intervenu au micro pour dire son souhait de continuer à vivre et travailler en France.

Sa « marraine » qui l’aide depuis son arrivée à Montpellier a décrit son itinéraire d’intégration au cours de ces 2 années.

Les représentants de la Ligue des Droits de l’Homme et de la Cimade ont expliqué la situation juridique de Souleymane et les raisons qui justifient son droit à séjourner et travailler en France.

 

Puis, les députés Patrick Vignal et Muriel Ressiguier, le sénateur et conseiller régional Hussein Bourgui, la maire de Murviel et vice-présidente de la Métropole Isabelle Touzard, ainsi que le conseiller métropolitain Serge Desseigne ont pris la parole pour soutenir la demande de régularisation de Souleymane et expliquer leurs démarches en ce sens auprès de la Préfecture.

 

Serge Ragazzaci, secrétaire de l’Union Départementale de la CGT a resitué le cas de Souleymane parmi les très nombreuses situations de réfugiés qui, après les épreuves de l’exil et les dangers vécus en Méditerranée, sont en butte aux tracasseries de l’administration.

 

Enfin, un animateur du Comité de Soutien a remercié les personnes venues soutenir Souleymane et a annoncé que d’autres actions seront organisées tant que la régularisation ne sera pas obtenue.

Et c'est le groupe de percussion de djembés, dont Souleymane est membre, qui a clôturé le rassemblement.

 

 

Rappel de la pétition demandant sa régularisation :

https://www.change.org/p/emmanuel-macron-contre-l-expulsion-de-souleyane-jeune-boulanger-guin%C3%A9en-en-cdi?recruited_by_id=860c06a0-4a7b-11eb-b7ac-d5254b44d8

Publié le 19/01/2021

 

 

Un jeune réfugié menacé d’expulsion à Fabrègues


 

Communiqué du Comité de Soutien


 

Souleymane, Guinéen de 24 ans, travaille depuis plus d’un an dans une boulangerie bio (l’association d’insertion Pain et Partage) de Fabrègues (Hérault).

Il est arrivé en France il y a 2 ans et bénéficiait jusqu’à maintenant d’une autorisation de travailler qui va bientôt prendre fin car le statut de demandeur d'asile lui a été finalement refusé. Il a alors fait une demande de carte de séjour salarié auprès de la Préfecture de l’Hérault, puis, après un premier refus, un recours gracieux ; à ce jour il n’a reçu aucune réponse si ce n’est une OQTF (obligation de quitter le territoire français).

Il est donc susceptible d’être expulsé à tout moment. Il ne comprend pas ce rejet de la part du seul pays où il a pu commencer à construire une vie digne et libre.

De plus, il se trouve dans une impasse complète et risque de devenir apatride puisque, menacé d'expulsion, il ne peut retourner dans son pays d’origine, la Guinée, car il n'a pas de passeport lui permettant de rejoindre ce pays qui ne l'acceptera pas sans papiers.

Il a donc déposé un recours devant le tribunal administratif de Montpellier qui statuera fin février.

 

L’itinéraire de Souleymane

 

En Guinée, Souleymane était victime de violences familiales tant physiques que psychologiques qui l’ont notamment empêché d’être scolarisé. Il garde de lourdes séquelles physiques de ces violences. C’est la raison qui l’a poussé à quitter son pays d’origine.

Au cours d’un itinéraire long et compliqué comme tous les migrants, il est passé par le Maroc où il est resté quelques mois, survivant difficilement et préparant son passage en Europe. Puis, il a traversé la Méditerranée sur un zodiac. Débarqué en Espagne, il y est resté quelques temps et est arrivé en France en décembre 2018.

Avec l’aide d’un avocat de Ligue des Droits de l’Homme (Me Sophie Mazas), il dépose alors une demande d'asile Réfugié. Le dépôt de cette demande lui permet d'obtenir un hébergement et l’accès à des cours de français, langue qu’il maîtrisaît très mal n’ayant pas été scolarisé.

 

Une bonne intégration…

 

Grâce à ses efforts personnels, il parle maintenant parfaitement notre langue, condition nécessaire pour son intégration professionnelle. Parallèlement, il entre en contact avec une association l’AHM (Association Humanitaire de Montpellier) qui lui apporte un soutien matériel et l’aide à s’insérer.

C’est ainsi que son intérêt pour le métier de boulanger peut se matérialiser. Il débute par des stages, puis un CDD et depuis fin 2020 il obtient un CDI dans l’atelier de fabrication de l’entreprise d’insertion Pain et Partage à Fabrègues. Cette boulangerie solidaire approvisionne en pain bio les cantines, collectivités et association humanitaires de la région de Montpellier. Par son sérieux et son professionalisme, il est devenu rapidement un élément essentiel de l’entreprise, assurant la production et formant les nouveaux embauchés qui restent peu de temps vu la difficulté du métier.

Cette stabilisation professionnelle lui fournit l’occasion de mieux s’établir : il achète un scooter et passe le brevet pour le conduire ce qui lui facilite grandement ses trajets vers son travail de nuit à Fabrègues car il est toujours hébergé à Montpellier.

En accord avec son employeur, il projette maintenant une formation en alternance pour un CAP boulangerie.

 

 ...balayée par la Préfecture

 

Mais le refus de l’administration française de lui délivrer un titre de séjour de salarié et l’ordre de quitter le territoire lui interdisent désormais tout travail.

Avec son avocat, Souleymane a déposé un recours contre la décision de la Préfecture auprès du Tribunal Administratif qui statuera fin février. En attendant, l’obligation de quitter le territoire est suspendue mais il y a toujours interdiction de travailler.

Plus que son équilibre personnel, si durement acquis, c'est son existence même d'homme libre qui est mise en péril, puisque interdit de séjour en France et empêché d'entrer en Guinée. Par ailleurs, le bon fonctionnement de l’entreprise d’insertion Pain et Partage est gravement menacé car il lui sera quasi impossible de remplacer Souleymane tant il est difficile de recruter et garder des salariés dans ce secteur où le travail est dur.


 

Le soutien s’organise

 

 

Nous avons organisé un premier rassemblement de soutien à Souleymane le vendredi 15 janvier devant la boulangerie. Plus de quarante personnes étaient présentes, notamment un des responsables de la Cimade et un représentant de la Ligue des Droits de l’Homme.

 

Lors de cette matinée, le député Patrick Vignal est venu rencontrer Souleymane et son employeur. P. Vignal a annoncé qu’avec sa collègue députée Muriel Ressiguier, ils allaient intervenir auprès de la Préfecture. Un adjoint au Maire de Montpellier nous a contactés pour concrétiser un soutien de la municipalité.

 

Une pétition demandant sa régularisation est disponible :

https://www.change.org/p/emmanuel-macron-contre-l-expulsion-de-souleyane-jeune-boulanger-guin%C3%A9en-en-cdi?recruited_by_id=860c06a0-4a7b-11eb-b7ac-d5254b44d8

 

Un nouveau rassemblement de soutien est prévu le samedi 23 janvier à 10h00 devant la boulangerie, 71 rue Mézière Christin (zone industrielle) à Fabrègues.


 

Pour contacter le Comité de Soutien : soutien.souleymane@yahoo.com

Résultats du tour n°1 FABREGUES

Participation : 40.25 %

  • Jacques MARTINIER

FABRÈGUES À COEUR

74.19 % 1 650 vote(s)

  • Nora BOUHOT

FABREGUES CITOYENNE

25.81 % 574 vote(s)

  • Votes blancs

1.48% 34 vote(s)

Nombre d'inscrits : 5 727

Votants

40.25%

2 305

Abstention

59.75%

3 422

Exprimés

38.83%

2 224

Publié le 27/04/2018

RENDEZ-VOUS DES LUTTES

rencontre et paella citoyennes

mardi 1° mai  au Mas Dieu

En pleine bataille contre la politique réactionnaire de Macron, les citoyens syndicalistes, insoumis, antilibéraux, écologistes, communistes, de gauche, ... ont rendez-vous pour un moment de débat et d'amitié.   Le début est tardif pour permettre à chacun de participer à la manif du matin à Montpellier.

à partir de 12h30 : apéro

à partir de 13h00 : interventions des lutteurs : cheminots, santé, Ehpad, étudiants, Carrefour, ...

à partir de 14h00 : paella

 

prix par personne : 10 euros (enfants : 7 euros)

attention : écologie oblige, chacun amène son couvert (assiette, verre, couverts) !

 

pour faciliter l'organisation et limiter les gaspillages,

l'inscription est obligatoire, 

indiquer votre nom et le nombre de personnes à :

    Devert Véronique <v.devert@orange.fr> 

    ou  michel-tali@oragnge.fr    - 06.78.84.84.78

     ou  bernard.delord34@laposte.net

 

 

 

le domaine du Mas Dieu est situé entre Montarnaud et Murviel-les-Montpellier, sur la route D27  (au point de latitude : 43.6222 , longitude : 3.7074, prendre la piste en terre entre les oliviers)

 

 

Publié le 16/01/2018

Pour bien commencer l'année, on vous propose une

 

           réunion de notre Assemblée Citoyenne des 1° et 8° circonscriptions de l'Hérault

        vendredi 26 janvier à partir de 18h30  à Fabrègues au Centre Culturel José Janson, rue Jean-marc Rouan

                        un casse croute est prévu en fin de réunion

 

L'année électorale a fait renaitre l'espoir et l'enthousiasme à gauche. Mais il y a eu aussi, parfois, des moments un peu difficiles à vivre.

Face aux attaques tous azimuts de ce gouvernement au service des riches, il est indispensable de rassembler toutes les forces et tous les citoyens qui veulent résister à l'offensive du capital et construire ensemble une alternative.

 La réunion grillade du 1° juillet, la réunion de l'AC de septembre et notre campagne locale contre les ordonnances Macron (tracts et affiches) ont marqué notre redémarage. Il faut maintenant enclencher la seconde.

 

Nous avons envisagé 2 axes principaux pour des discussions dans l'AC et des actions en direction de la population :

 

- la question du travail : sans le travail humain et l'investissement personnel qu'il nécessite rien ne peut se faire dans la société ; les batailles défensives sur l'emploi sont nécessaires mais sont-elles suffisantes ? Les travailleurs n'ont-ils rien à dire sur l'organisation et la finalité de leur activité ?  Le travail actuel (subordonné) aliène généralement les salariés, mais ne peut-il pas être source d'émancipation s'il est organisé différemment ? A quelles conditions ? La mobilisation pour les luttes défensives sur l'emploi et les salaires ne serait-elle plus efficace si on les liaient à une perspectives de transformation du travail dans la société ? Sur ces questions, il existe autour de chez nous des initiatives conduites par des syndicalistes et des militants politiques. Pouvons-nous y participer ?

 

- urbanisme et eau : les inondations sont aujourd'hui très présentes, dans nos vies, dans les médias et les conseils municipaux ; petits et grands cours d'eau, étangs et submersion marine sont montrés du doigt, l'objet de débats et de plans de toutes sortes ; mais nous, simples habitants des zones concernées, comprenons-nous bien ce qui se passe ? Et que pouvons nous faire ? Des expériences liant réflexion et mobilisation existent pas loin de chez nous, cela peut-il nous inspirer ?

 

En plus de ces 2 axes, nous pourrions réfléchir à faire quelque chose autour de la question de la répartition des richesses, de la fiscalité, des dépenses publiques, ... ; avons nous les forces pour réaliser un tract, une affiche, des réunions publiques afin d'aller à la rencontre des citoyens ?

 

N'oubliez : vous pouvez consulter le site http://www.100-paroles.fr/nos-articles/:   il est à la disposition des tous les citoyens et particulièrement des membres de l'Assemblée Citoyenne. Vous pouvez y envoyer des infos ou des réflexions.

 

           Amicalement,

                     La coordination

 

Paroles de Fabrègues !

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